Marie Aline MARCENAT

Il ne sâagit pas ici vĂ©ritablement dâune monographie. Mais Ă partir dâarchives publiques ou privĂ©es, lâauteur nous invite Ă la rencontre dâun village de Basse Normandie, Ăchauffour, et des hommes et des femmes qui de prĂšs ou de loin ont participĂ© Ă son histoire.
Cette histoire s'étend depuis le début du XIIe siÚcle jusqu'à l'époque contemporaine. Et pourtant, curieusement, les propriétaires du chùteau n'ont appartenu qu'à deux familles seulement : de l'origine à 1740 puis de cette date à nos jours. Leurs noms varient bien évidemment car la transmission s'est faite trÚs souvent en ligne féminine. Parmi ceux-ci figure celui du marquis de Sade car sa femme et sa fille y passÚrent la plus grande partie de leurs existences.
De nombreuses illustrations accompagnent ce rĂ©cit oĂč l'Histoire et les histoires se chevauchent.

Les Medina d'Amérique latine. Histoire et généalogie : ce livre retrace l'histoire de cette famille depuis 1550 jusqu'à l'époque contemporaine.
Au XVIe siĂšcle en effet, Gaspar de Medina partit d'Espagne Ă la suite du conquistador Francisco de Aguirre, pour s'Ă©lancer Ă la conquĂȘte du Nouveau Monde. En suivant ses pas, le livre aborde ce que fut la dĂ©couverte de l'AmĂ©rique du Sud puis, avec les descendants de son troisiĂšme fils Diego, comment une nouvelle civilisation allait naĂźtre, fruit de la rencontre de la vieille Europe avec un jeune continent.
AprĂšs ĂȘtre "passĂ©e" par l'Argentine, l'Ăquateur, le PĂ©rou, le Nicaragua, le Costa Rica et enfin le Guatemala, une branche des Medina (devenue Medina y Montalvo) se retrouvera au XXe siĂšcle en Europe et aux Ătats-Unis.
C'est celle-ci qui est étudiée dans ce livre.
De nombreuses images illustrent cette véritable saga.

Je gardais une vague idĂ©e amusĂ©e dâun manuscrit que mon pĂšre mâavait fait lire autrefois, intitulĂ© Essai sur la police des mĂ©nages ou la nĂ©cessitĂ© de fouetter les femmes.
En le retrouvant dans ses papiers aprĂšs sa mort, jâai pu vĂ©rifier quâil sâagissait bien de lâimmense canular dont je me souvenais et que son auteur, anonyme, avait voulu se divertir en se moquant de ses concitoyens.